5 acteurs français qui repensent l’économie du sport
L’économie du sport en France représente 2,6 % du PIB, soit 71 milliards d’euros de chiffre d’affaires, d’après une étude de BPCE L’Observatoire sur l’économie du sport de janvier 2023. Ce secteur englobe divers domaines comme les événements sportifs, les clubs, les médias, le merchandising, les équipementiers, le tourisme sportif et les infrastructures. Voici cinq acteurs qui transforment cette économie en 2024.
Décathlon et l’économie circulaire
Fondée en 1976 par Michel Leclercq, l’enseigne Décathlon s’engage à réduire l’impact environnemental de ses produits. Depuis plusieurs années, Décathlon intègre des critères de durabilité, de réparabilité et de recyclabilité dès la conception de ses articles. Depuis 2021, l’entreprise collabore avec des recycleurs et éco-organismes pour développer une méthode d’évaluation de la recyclabilité de ses produits. Actuellement, 44 pays proposent des produits de seconde vie, et de nouvelles solutions digitales encouragent le développement de l’économie circulaire.
Sport Heroes et le bien-être en entreprise
Créée en 2014, Sport Heroes s’est initialement spécialisée dans les communautés sportives avant de se concentrer sur le bien-être en entreprise en 2017 avec United Heroes. Cette application mobile permet aux employés de pratiquer ensemble leurs activités sportives préférées, de relever des défis et de participer à des opérations caritatives. Ce concept favorise la cohésion entre collègues et s’inscrit parfaitement dans l’optique des JO à venir, promouvant le bien-être par le sport dans toute la société.
Les collectivités territoriales, piliers du financement sportif
Les collectivités territoriales sont les principaux financeurs publics du sport en France, contribuant à hauteur de 12,5 milliards d’euros, selon BPCE L’Observatoire. Les communes investissent 8 milliards d’euros, faisant du sport une priorité après l’éducation. Le sport est perçu comme un facteur de cohésion territoriale, d’inclusion sociale, de santé publique et de développement économique. Cette politique est souvent mise en œuvre en collaboration avec le monde associatif, garantissant un accès non lucratif au sport pour tous.
Le Paris-Saint-Germain à l’échelle mondiale
Depuis son acquisition par le Qatar en 2011, le PSG a développé une stratégie de marque solide, élargissant ses activités de merchandising et créant des partenariats innovants. Le club parisien a su exploiter les médias sociaux et les plateformes numériques pour interagir avec ses fans, ce qui a permis d’étendre sa base de supporters à l’international. Le PSG diversifie ses revenus grâce à des partenariats stratégiques avec diverses marques, explorant de nouvelles opportunités économiques.
Sorare, la licorne hexagonale des NFT
Sorare, une plateforme de fantasy football utilisant la blockchain, a démocratisé les NFT dans le sport. En attribuant une rareté aux cartes virtuelles des joueurs, Sorare a créé une économie dynamique basée sur l’offre et la demande. Les cartes des joueurs les plus performants deviennent plus précieuses, stimulant un marché actif. Sorare permet aux utilisateurs de participer à des ligues et tournois internationaux, tout en offrant aux joueurs de football une nouvelle source de revenus grâce aux royalties sur les transactions de leurs cartes virtuelles.
Ces acteurs, chacun à leur manière, contribuent à la transformation de l’économie du sport en France, en mettant en avant l’innovation, la durabilité et l’internationalisation.