Frédéric Abitbol, un administrateur judiciaire reconnu
Frédéric Abitbol, associé de l’étude parisienne Abitbol & Rousselet, s’est forgé une réputation d’expert dans le domaine complexe du restructuring grâce à une méthode mêlant humanité, franchise et rigueur. Une recette permettant à l’administrateur judiciaire de gérer beaucoup de dossiers concernant des grandes entreprises françaises en difficulté.
Diplômes de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et d’HEC Paris en poche, Frédéric Abitbol débute sa carrière d’administrateur judiciaire en 2007 aux côtés de Régis Valliot (SCP Meille et Valliot) avant de fonder sa propre étude en 2014 avec Johanna Rousselet, nommée Abitbol & Rousselet.
Sa mission est claire : accompagner les entreprises en difficulté financière, aussi bien les ETI/PME que les sociétés sous LBO, via des procédures amiables de prévention (conciliation et mandat ad hoc), sa spécialité. Frédéric Abitbol travaille à trouver des accords avec les parties prenantes de chaque entreprise (actionnaires, créanciers, pouvoirs publics…) afin d’assurer son sauvetage et de préserver ses emplois.
En dehors des règlements de contentieux à l’amiable, Frédéric Abitbol a également su s’imposer dans le secteur des procédures collectives. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il sait convaincre les grandes sociétés de faire appel à ses services.
Casino Partouche, Rallye, Conforama, Pierre & Vacances Center Parcs, groupe Tapie, William Saurin, SNCM, Doux, groupe Casino … Depuis 10 ans, l’expert accumule les dossiers les plus complexes et cruciaux de la scène française du restructuring. Dans chaque cas, des centaines de millions d’euros d’engagements financiers et des dizaines de milliers d’emplois sont en jeu.
L’approche de Frédéric Abitbol se distingue par une méthode rigoureuse et une vision humaine du métier. L’honnêteté, la transparence, la lucidité et le respect des parties prenantes sont au cœur de sa stratégie. Selon Frédéric Abitbol, « l’entreprise est un bien commun à préserver. La priorité est d’aider les sociétés en difficulté à préserver leur activité et les emplois ».
La réussite de M. Abitbol repose également sur une analyse approfondie de la situation de chaque entreprise. Comptes, actifs, passifs, il examine tout pour identifier les causes des difficultés. En fonction des résultats, Frédéric Abitbol élabore des plans de sauvegarde ou de redressement, incluant parfois la renégociation des dettes, la cession d’actifs, ou, quand il n’y a aucune autre issue, la réduction des effectifs.
Au-delà de son exigence professionnelle, l’administrateur judiciaire met également l’accent sur les conséquences sociales des crises en entreprise. Il cherche des solutions alternatives telles que des plans de sauvegarde de l’emploi, des reclassements, ou des formations, afin de minimiser l’impact sur les salariés. Son objectif est de préserver un climat social favorable à la reprise d’activité.
Frédéric Abitbol a indéniablement fait ses preuves grâce à ses méthodes de travail et sa philosophie professionnelle. Si l’administrateur judiciaire est présenté par ses pairs comme un négociateur redoutable, il est aussi reconnu pour son expertise dans la justice économique française. C’est pour toutes ces raisons qu’il a été élu président du Conseil national des administrateurs judiciaires et mandataires judiciaires (CNAJMJ) il y a tout juste un an.