Le Japon et la France conviennent de maintenir les sanctions contre la Russie et de faire face à la crise alimentaire
Les hauts diplomates du Japon et de la France ont convenu mardi de l’importance de maintenir la pression économique sur la Russie suite à son invasion de l’Ukraine, tout en s’engageant à travailler ensemble pour soutenir les nations touchées par la pénurie mondiale d’approvisionnement et la hausse des prix des denrées alimentaires.
Au cours de leur entretien téléphonique, le ministre des affaires étrangères Yoshimasa Hayashi et son homologue française Catherine Colonna ont partagé le point de vue selon lequel les tentatives unilatérales de modifier le statu quo par la force ne sont acceptables nulle part dans le monde, a déclaré le ministère japonais des affaires étrangères.
Il s’agissait de leur première conversation officielle depuis que Mme Colonna a pris ses fonctions à la mi-mai, après la réélection d’Emmanuel Macron à la présidence française pour un second mandat en avril.
Les ministres ont confirmé l’importance de l’unité de la communauté internationale dans le maintien des sanctions contre Moscou et le soutien à l’Ukraine, et ont également convenu de renforcer la coopération bilatérale sur tous les fronts, selon le ministère.
La guerre en Russie depuis février ne montrant aucun signe d’apaisement, les craintes de pénurie alimentaire dans de nombreux États d’Asie et d’Afrique se sont accrues en raison du blocus russe des exportations de céréales ukrainiennes dans les ports de la mer Noire, qui a fait grimper les prix alimentaires mondiaux.
M. Hayashi et M. Colonna ont convenu de renforcer la coopération en matière de sécurité maritime dans la région indo-pacifique, où la puissance militaire de la Chine ne cesse de croître, car la sécurité de l’Europe et de la région indo-pacifique est indivisible, a indiqué le ministère japonais.