L’économie européenne fait preuve de résilience face à Omicron
L’économie de la zone euro a progressé de 0,3 % au cours des trois derniers mois de 2021, malgré une contraction de son traditionnel moteur, l’Allemagne.
L’économie de la zone euro a prouvé sa capacité à résister à la variante Omicron du coronavirus et aux perturbations persistantes de la chaîne d’approvisionnement à la fin de l’année dernière, malgré une scission de la région qui a entraîné une croissance plus rapide en France, en Espagne et en Italie que dans le moteur économique traditionnel de l’Europe, l’Allemagne.
Le produit intérieur brut, la mesure la plus large de la production économique, a augmenté de 0,3 % au cours du dernier trimestre de 2021 par rapport aux trois mois précédents, a indiqué lundi Eurostat, l’agence européenne des statistiques. C’est un rythme plus lent qu’au cours des trimestres précédents de 2021, mais la preuve que l’économie du continent apprenait à gérer la pandémie.
« Le fait que la P.D.G. ait continué à croître est un signe de force pour l’économie », a déclaré Bert Colijn, économiste chez ING, dans une note de recherche.
Par rapport à la même période de l’année précédente, la zone euro – les 19 pays qui utilisent l’euro – a connu une croissance de 4,6 %, selon Eurostat.