Engie vise 80 GW d’énergies renouvelables installées d’ici 2030
L’énergéticien français Engie SA (EPA:ENGI) a annoncé son intention d’accroître ses investissements dans le secteur des énergies renouvelables et de générer entre 9 milliards d’euros et 10 milliards d’euros de cessions d’activités non-essentielles d’ici 2023, dans le but de simplifier sa structure et d’accroître la valeur pour ses actionnaires.
Le groupe français prévoit de porter sa capacité installée dans les énergies renouvelables à 50 GW d’ici 2025 et à 80 GW d’ici 2030. Il donnera la priorité aux marchés d’Europe et d’Amérique, « avec l’éolien offshore sur une empreinte géographique plus large », et conservera une plus grande partie de ses projets développés, notamment en ce qui concerne l’éolien terrestre et le solaire sur les marchés prioritaires.
Engie a l’intention d’investir entre 15 et 16 milliards d’euros à partir de l’année en cours jusqu’en 2023, 55 % de ce montant étant déjà engagé et entre 40 et 45 % devant être orientés vers le secteur des énergies renouvelables. Globalement, elle estime que ces investissements contribueraient à un milliard d’euros supplémentaires de bénéfice d’exploitation sur la même période.
En ce qui concerne la participation d’Engie au marché de l’hydrogène, le groupe prévoit de développer 4 GW de capacité d’hydrogène vert d’ici à la fin de la décennie et de disposer de 700 km de réseaux d’hydrogène dédiés avec une capacité de stockage de 1 TWh et plus de 100 stations de ravitaillement.
Le groupe français a ajouté qu’il réduira sa présence géographique globale à moins de 30 pays d’ici 2023, contre 70 en 2018.
Engie a également enregistré une hausse de 2,3% sur un an de son chiffre d’affaires au premier trimestre, à 16,9 milliards d’euros, et son bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (EBITDA) sur les trois mois au 31 mars s’est amélioré de 5,3%, à 3,2 milliards d’euros.
Fin 2020, la compagnie d’électricité française a lancé une revue stratégique de ses activités de solutions clients dans le cadre des efforts continus pour se délester des activités non-essentielles. Par l’intermédiaire de sa filiale italienne Engie EPS, le groupe français est en train de créer une coentreprise technologique de véhicules électriques (VE) avec le constructeur automobile Stellantis bras Fiat Chrysler.
En avril, Engie a annoncé qu’il abandonnerait ses activités de production d’électricité à partir de charbon au Chili d’ici 2025. L’entreprise française travaille également sur un projet d’hydrogène vert en Australie occidentale.