Nouveau départ pour Total : le géant pétrolier français devient TotalEnergies
Les actionnaires du groupe français approuvent un changement de nom destiné à refléter une part plus importante des énergies renouvelables et de l’électricité.
Le géant français Total a finalisé son changement de nom en TotalEnergies, alors que son directeur général Patrick Pouyanné a déclaré qu’il souhaitait « devenir une sorte de major de l’énergie verte ».
Les actionnaires ont approuvé les plans du conseil d’administration du géant parisien pour le changement de marque, qui avait été annoncé en février dans le but de refléter une évolution vers une base énergétique plus large et l’électrification.
Patrick Pouyanné a déclaré : « L’énergie se réinvente, et ce voyage énergétique est le nôtre. Notre ambition est d’être un acteur de classe mondiale dans la transition énergétique. C’est pourquoi Total se transforme et devient TotalEnergies. »
Au cours des deux dernières années, le groupe s’est imposé comme l’un des leaders parmi les groupes pétroliers et gaziers en termes d’adoption des énergies renouvelables, avec un objectif de 100 gigawatts bruts pour 2030 qui est parmi les plus importants de tous les acteurs mondiaux.
Il a déjà pris des positions importantes dans l’énergie solaire aux États-Unis, en Espagne et en Inde, ainsi que dans l’éolien offshore au Royaume-Uni et plus récemment à Taïwan.
Le groupe pétrolier et gazier, qui, à l’instar de ses homologues européens, s’est fixé des objectifs de zéro émission nette pour 2050, a déclaré qu’il allouerait cette année 20 % de ses investissements nets aux énergies renouvelables et à l' »électricité à faible teneur en carbone ». Cela devrait représenter 2,4 milliards de dollars (1,94 milliard d’euros), contre 2 milliards en 2020.
Mais ce changement de nom ne manquera pas de susciter des accusations d' »écoblanchiment », étant donné que même son niveau d’ambition élevé par rapport à la plupart de ses concurrents fera que Total consacrera toujours la majeure partie de ses investissements à des activités liées aux énergies fossiles d’ici la fin de la décennie.