La France soutient la numérisation de l’industrie électrique au Bangladesh
L’Agence française de développement (AFD) a accepté d’accorder un prêt de 100 millions d’euros au Bangladesh pour la numérisation du secteur de l’électricité et de l’énergie du pays.
L’accord vise à renforcer le rôle de la France en tant que « participant actif dans la recherche et l’utilisation de solutions numériques avancées dans le secteur de l’électricité et de l’énergie au Bangladesh », a déclaré l’ambassade française dans un communiqué jeudi.
L’appui est fourni par le prêt souverain concessionnel de l’AFD et servira à financer des projets intitulés « Construction et augmentation de la sous-station et installation de la banque de condensateurs dans le système électrique » dans le cadre de la DPDC.
Fatima Yasmin, secrétaire aux relations économiques, et Benoit Chassatte, directeur pays de l’AFD pour le Bangladesh, ont signé l’accord de facilité de crédit. Jean-Marin Schuh, ambassadeur de France au Bangladesh, en était le cosignataire.
En plus du prêt, un accord de facilité de subvention pour une subvention déléguée de 12 millions d’euros du Fonds d’investissement alternatif de l’Union européenne serait signé au début de 2021, selon la déclaration.
Le prêt de l’AFD vise à équiper les infrastructures existantes avec ces nouvelles technologies innovantes et fiables afin de garantir que les services soient préparés pour l’avenir, a déclaré l’ambassade.
De plus, en intégrant la technologie numérique dans les projets, la France accélère l’adoption des énergies renouvelables, et contribue ainsi à la réalisation des objectifs de développement durable ou SDG du Bangladesh.
La subvention supplémentaire de 12 millions d’euros permettra de soutenir le pilotage du projet de réseau intelligent dans cinq sous-stations à Dhaka. Le réseau intelligent donne forme à cette transformation en rendant le réseau plus efficace et plus performant.
Au total, 1,141 million de personnes devraient bénéficier d’une amélioration significative de la qualité du service d’électricité grâce à ce projet. Il contribuera également à lutter contre le changement climatique en évitant l’accumulation de 104 000 tonnes d’émissions de CO2 par an.