DSK, 13ème rémunération des grands patrons du CAC 40
L’ancien patron du Fonds monétaire international (FMI) semble s’être bien remis du désastre de l’affaire du Sofitel de 2011 et de l’échec qui s’en est suivi à la présidentielle 2012.
« Ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort », un adage qui s’applique parfaitement bien à Dominique Strauss-Kahn puisque l’intéressé vit depuis 2013 une success story économique particulièrement marquante.
Et pour cause, l’intéressé a monté au Maroc en 2013 une société conseillant de gros clients et politiciens du monde entier intitulée “Parnasse International”. Cette dernière connaît ainsi un succès fulgurant.
Concrètement, DSK aurait gagné pas moins de 21 millions d’euros entre 2013 et 2018. Sachant que ce dernier est le seul actionnaire et employé de la structure. “Une situation confortable qui le placerait en 13e position du classement des rémunérations des grands patrons du CAC 40, avec 5,3 millions d’euros touchés en 2018″, confirme l’Obs. Le média va même plus loin et précise “qu’à l’évidence, Dominique Strauss-Kahn n’a jamais gagné autant d’argent de sa vie”.
En outre, cette épopée est facilitée par un cadre fiscal très avantageux puisque Parnasse International a bénéficié d’une exonération d’impôts lors de ses cinq premières années d’existence. L’entreprise est en effet “implantée dans la zone franche de Casablanca, où les sociétés âgées de moins de cinq ans n’ont pas à payer d’impôts. Passé ce délai, une taxe de 8,75 % est appliquée à leur chiffre d’affaires”.
Une fiscalité bien plus avantageuse que dans l’Hexagone, vous en conviendrez.