Le Sénat passe la seconde sur la problématique du plastique
L’Hémicycle a décidé de durcir le dispositif hexagonal concernant cet épineux dossier. Plusieurs mesures d’envergure vont ainsi compliquer la vie des industriels mais aussi rendre moins flexible l’utilisation des bouteilles en plastique.
Selon les Echos, les micro-plastiques ajoutés par les industriels dans les produits de consommation courante – dont 36 000 tonnes par an s’infiltrent dans l’environnement via les eaux usées – mais aussi la distribution gratuite de bouteilles en plastique dans les lieux recevant du public, ont par exemple été interdits.
Sur ce dernier point, le Sénat a également refusé la consigne pour recyclage des bouteilles en plastique voulue par les grands industriels de la boisson. Et cela, au bénéfice d’une consigne pour réutilisation*. Il est d’ailleurs important de noter qu’un objectif de réduction de moitié de la mise sur le marché d’emballages en plastique à usage unique est envisagé par les sénateurs dès 2030.
Parallèlement, des produits de première nécessité, tels que les lingettes, ont vu leur champ éligibilité au recyclage élargi à tous les textiles. Les couches-culottes, qui étaient considérés jusque-là comme non-recyclables, sont donc concernées de facto.
Pour information, cet arsenal législatif pourra encore être « revisité » par les députés.
*Concerne toute opération par laquelle des substances, matières ou produits qui sont devenus des déchets sont de nouveau utilisés. Les produits faisant l’objet d’une éventuelle revalorisation doivent être correctement préparés. Celle-ci peut prendre la forme d’un simple contrôle, d’un nettoyage ou encore d’une réparation.
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