Canicule : le salarié peut faire valoir ses droits
Alors que les pics de chaleur devraient être encore légion cet été dans l’Hexagone, les salariés, eux, ne jouissent pas toujours de conditions de travail « normales » durant la période estivale. Ces derniers peuvent donc faire valoir leurs droit dans ce dossier.
En ce sens, le site Challenges a sollicité Sonia Moreau, membre du cabinet d’avocats, August Debouzy, afin de « défricher le terrain ». L’intéressée révèle par exemple que le code du travail comprend « des dispositions particulières pour les périodes de grand froid mais rien (de spécial) sur un niveau maximal d’exposition à la chaleur ».
Néanmoins, depuis un décret de 2008 (et le plan national canicule 2017-2018), une obligation de résultat pèse tout de même sur l’employeur en matière de prévention et de plan d’actions. Cette dernière « inclut la prise en compte des risques liés aux périodes de canicule. Et cela, dans le cadre du document recensant l’ensemble des risques (pouvant toucher) les salariés« .
« Concrètement, pour les employeurs, il s’agit de passer en revue tous les équipements permettant de limiter ce risque thermique, des systèmes de ventilation aux stores en passant par la pose de films solaires sur les vitres ou encore la mise à disposition d’eau fraîche et potable », poursuit S. Moreau.
Pour information, le télé-travail (si le logement du salarié est « configuré » pour lutter contre la chaleur) et des horaires décalés peuvent aussi être des alternatives efficaces pour les entreprises.
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