Brexit : une note de 700 millions d’euros par semaine
Face à l’incertitude liée à l’entrée en vigueur définitive du Brexit – qui doit normalement avoir lieu le 12 avril prochain – l’économie de la Perfide Albion accuse de plus en plus le coup, confirme Goldman Sachs.
Selon un rapport de la banque américaine, relayé par Business Insider, « l’économie (domestique) est (actuellement) 2,5% inférieure à ce qu’elle aurait été si les Britanniques avaient voté en faveur du maintien dans l’UE (lors du référendum de juin 2016) ».
Pire, l’épée de Damoclès qui pèse sur le Royaume-Uni l’impacte à hauteur de 700 millions d’euros par semaine, poursuit le document. Mais ce n’est pas tout, car « l’incertitude politique a notamment des conséquences sur les investissements (étrangers), souvent bloqués et retardés par les entreprises en raison d’un manque de visibilité ». Résultat, les nations qui exportent massivement outre-Manche, telles que la France ou encore l’Allemagne, en payent également le prix.
Enfin, « en cas de sortie sans accord de l’UE, le Royaume-Uni pourrait connaître une chute de son PIB allant jusqu’à 5,5%. (Quant à) la livre sterling, la devise subirait (parallèlement) un ‘choc de confiance’ qui pourrait lui faire perdre 17% de sa valeur ».
A suivre…