La rentrée rime avec une hausse du prix des carburants
La hausse mondiale des prix de l’or noir se répercute logiquement sur les prix à la pompe en cette rentrée 2018. En atteste les derniers chiffres publiés lundi par le ministère de la Transition écologique et solidaire.
Ainsi, le gazole culmine en moyenne dans l’Hexagone à 1,4584 euro le litre (+0,62 ct par rapport à la semaine dernière), quant le sans-plomb 98 se stabilise à 1,5245 euro. De son côté, le sans-plomb 95 voit son prix diminuer de 0,29 centimes d’euros pour atteindre 1,5216 euro. Enfin, le super E10 est passé à 1,525 € (+0,1 ct) selon les chiffres relayés fin août par Auto Plus.
Le magazine spécialisé révèle d’ailleurs que cette tendance pourrait se poursuivre doucement mais sûrement puisque « le cours du baril de Brent – converti en euros – vient de repasser à plus de 67 euros le baril, soit une hausse de 4,30 euros en (seulement) deux semaines ! »
Pour autant, si l’augmentation du prix du baril est directement responsable de cette inflation, elle s’accompagne également d’une hausse des taxes sur le carburant appliquée début janvier par le gouvernement Macron.
Les taxes en bonne place sur le banc des accusés
Ainsi, comme le souligne le JDD, “les impôts indirects sont regroupés au sein de la TICPE – la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques – prélevée par les Douanes. La TICPE doit notamment permettre au gouvernement de réaliser la convergence fiscale essence-diesel. En conséquence, comme l’a expliqué le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, lors du débat budgétaire fin 2017, celle-ci va augmenter chaque année, jusqu’en 2021, de 2,6 centimes d’euros/litre de gazole. Une hausse qui ne touche pas seulement les prix à la pompe car le fioul, destiné aux chaudières, va également coûter de plus en plus cher.”
Parallèlement, la taxe carbone a elle aussi pris du galon. Et cela, afin de permettre à la France de respecter ses engagements post-COP 21 en réduisant drastiquement ses émissions de gaz à effet serre.
Crédit photo : Pixabay
Sources : Capital et le JDD