Les taxis pestent contre la migration temporaire des chauffeurs Uber vers les villes balnéaires
Le géant du VTC diversifie son offre durant l’été à 14 nouvelles villes touristiques. Cette « opa » – qui a débuté le 02 juillet et qui s’arrêtera le 31 août prochain – déclenche sans surprise l’ire des taxis locaux.
Déjà présent dans 300 communes, dont 12 grandes villes, Uber a l’intention de profiter au maximum du marché estival en s’installant temporairement dans 14 cités balnéaires très en verve auprès des touristes français et étrangers. C’est le cas par exemple de Bayonne, Juans-les-Pins, la Baule ou encore Antibes.
De nombreux chauffeurs hexagonaux ou européens sont donc invités à prendre la route pour exercer temporairement là où le marché explose. Une concurrence jugée déloyale par les taxis qui ont décidé d’écrire aux municipalités concernées afin d’obtenir gain de cause dans ce dossier.
« Pour nous, c’est insupportable. On vient nous piquer notre travail et surtout on vient piétiner la législation, la réglementation. Au moment où l’on va pouvoir engranger pour l’hiver, vous avez cet armada qui arrive pour pouvoir se payer la pizza ou le repas du soir. Ils vont aller travailler quelques heures et faire quelques courses. Dans quelle autre profession voit-on ça ?« , fustige ainsi Jean-Pierre Romana, le président du groupement des taxis antibois, auprès d’Europe 1.
Contacté par le Huffington Post, Uber a indiqué de son côté n’avoir reçu aucun retour officiel des décideurs locaux… pour le moment.
Crédit photo : Flickr
Sources : Europe 1 et Huffington Post