Viticulture : le vignoble bordelais pourrait perdre gros après le récent épisode de grêle
Alors que les récents épisodes de grêle ont largement touché une partie du vignoble bordelais et celui de Cognac, l’interprofession s’organise pour limiter la casse économiquement.
Selon RFI, un premier bilan du sinistre a été établi mercredi par le préfet de région, les services étatiques, les banques ainsi que l’interprofession. Et il s’avère particulièrement inquiétant :
« Il y a entre 7000 et 7300 hectares de vignes touchés, dont 3500 impactés à hauteur de 80% », fustige Christophe Château, directeur de la communication au Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB). Un constat inquiétant alors que seulement 30 à 40 % des viticulteurs sont assurés contre la grêle.
Sans surprise, l’intéressé milite pour que la tendance s’inverse drastiquement à l’avenir afin d’éviter que certains viticulteurs mettent la clé sous la porte : « Le dommage climatique n’entre pas dans le cadre des calamités agricoles, car c’est un risque assurable. On va donc mettre en place les outils pour inciter très fortement les agriculteurs à s’assurer », insiste-t-il. Avant de confirmer que ces aléas climatiques étaient de plus en plus fréquents.
Parallèlement, la CIVB a demandé à l’Etat de libérer « un volume complémentaire individuel du vin mis en réserve lors d’années généreuses ». Et cela, afin de combler les pertes réalisés par les professionnels lors des crus tourmentés.
Comme le rappel le média, ce dispositif est utilisé régulièrement avec succès depuis 2011, année de son introduction.
Crédit photo : Wikipédia
Source : RFI