Le médicament connecté, une bénédiction pour les patients et la sécu ?
Alors que la non-prise des traitements prescrits par les médecins coûte deux milliards chaque année à la Sécurité sociale, le médicament connecté, actuellement commercialisé aux Etats-Unis, pourrait à terme solutionner le problème dans l’Hexagone.
Selon France Tv Info, le principe du médicament connecté est assez simple. Il nécessite l’installation d’un patch qui contient un capteur non loin de l’estomac. Une fois le cachet transportant la puce électronique ingéré, ce dernier envoie alors un signal au patch qui le transmet immédiatement à l’ordinateur qui surveille le patient. Concrètement, il s’agit d’informations comme la date et l’heure d’ingestion du médicament.
Cette innovation est donc intéressante pour les patients étourdis – comme les personnes âgées ou les personnes souffrant de troubles mentaux – mais aussi pour les médecins qui seraient également en mesure de prévenir les problèmes d’accoutumance à certains traitements, comme les antidouleurs à base d’opiacés, ajoute Les Echos.
D’un point de vue économique, il est important de noter que les structures de remboursement de soins de santé pourraient parallèlement faire de considérables économies par ce biais. Les assurances américaines étudient d’ailleurs avec assiduité la possibilité d’inciter leur clientèle à utiliser la « e-pilule » avec de solides bonus à la clé. Mais ces dernières, avant de se lancer, attendent néanmoins que des études convaincantes sur ce dossier voient le jour.
Pour information, l’un des premiers médicaments a avoir reçu l’agrément de la Food and Drug administration (FDA), l’agence américaine du médicament, est un antipsychotique du nom de Abilify MyCite destiné aux personnes souffrant de schizophrénie et de troubles bipolaires.
Sources : France Tv Info et Les Echos