La grève de la SNCF fait le bonheur des plateformes de covoiturage
Alors que la grève SNCF s’annonce redoutable cette année avec des mois d’avril, mai et juin chaotiques, ces perturbations provoquent néanmoins un effet rebond dans l’économie domestique.
« Le malheur des uns, fait le bonheur des autres ». Ce célèbre adage a décidément une fâcheuse tendance à trouver dans écho dans la vie de tous les jours. Et cette fois-ci, ce sont les plateformes de covoiturage qui devraient tirer partie de l’épineux blocus ferroviaire.
Vous l’aurez sûrement remarqué, de vastes campagnes publicitaires fleurissent de mille feux ces derniers jours. Et cela, dans le but de préparer le terrain et de séduire une nouvelle clientèle, néophyte en la matière. De ce fait, outre le géant du secteur, Blablacar, d’autres structures multiplient les appels du pied. C’est le cas de ID Vroum, apparue sur le marché à la fin de l’année 2014 :
« Dans les jours qui viennent, nous constatons une fréquentation avec des utilisateurs beaucoup plus occasionnels. Et pour les deux premiers jours de grève, on a 60 000 trajets proposés, dont 10 000 dans la région Rhône-Alpes », confirme Frédérique Ville, directrice générale de la start-up, auprès de France Bleu.
« (Logiquement), cela fait connaitre ID-Vroum et le covoiturage. Et cela pousse les personnes qui réfléchissaient à se mettre au covoiturage à franchir le pas ».
Toutefois, en ce qui concerne les taxis, la donne semble tout à fait opposée au regard des propos d’un chauffeur de taxi stéphanois, emplis de lassitude :
« Comme c’est une grève prévue à l’avance, on n’aura pas tellement de boulot puisque les clients prennent (généralement) le taxi lorsqu’une grève intervient au dernier moment. Cela va donc être très très calme… »
Crédit photo : Wikimédia
Source : France Bleu