Bayer cède sa branche pesticides et semences à BASF pour racheter Monsanto
Le financement du géant de l’agrochimie, Monsanto, s’annonce plus difficile que prévu pour Bayer. L’Allemand a en effet acté la vente de sa branche pesticides et semences à BASF afin de joindre les deux bouts. Pour autant, la problématique pécuniaire n’est pas le seul diktat dans cette affaire.
Selon le site Conso Globe, « si Bayer cède une partie de son activité à l’entreprise d’agrochimie BASF (pour 5,9 milliards d’euros), c’est essentiellement pour aider au financement du rachat de Monsanto, spécialiste mondial des pesticides et des OGM. »
Mais ce n’est pas la seule raison, renchérit le média, puisque Bruxelles pèse de tout son poids dans cette affaire :
La Commission européenne a mené une enquête et pose certaines conditions afin de ne pas fausser les règles de la concurrence internationale. Et pas des moindres. Pour que le futur couple Bayer-Monsanto ne soit pas seul décideur au monde, Bayer doit en effet se séparer de l’ensemble des activités liées aux semences de grandes cultures comprenant cinq usines de production ou de préparation, dix centres de recherche et développement et plus de 1800 salariés. »
Pour rappel, Bruxelles devra trancher en 2018 sur la viabilité réglementaire du deal Bayer-Monsanto. Et cela, sous fond de nombreuses polémiques puisque la Commission européenne est soupçonnée de connivence avec les principaux protagonistes sur le dossier du glyphosate.
Source : Conso Globe