Le rugby français pèse plus d’un milliard d’euros
Selon une récente étude du cabinet Deloitte, le monde de l’ovalie contribue directement et indirectement à plus d’un milliard d’euros dans l’économie française.
Le rugby professionnel s’affirme ainsi comme la deuxième puissance sportive de la hiérarchie hexagonale, derrière l’inamovible football. Une embellie que le directeur général de la LNR, Emmanuel Eschalier, ne risque pas de renier :
Les autres sports collectifs n’ont pas, à notre connaissance, mené d’étude qui mesure leur impact direct, indirect et induit selon cette méthodologie. Cela confirme aussi que les clubs professionnels sont des acteurs de premier plan dans leur territoire, au plan économique et social. »
Des retombées records
Les retombées économiques ont été étudiées par la structure de la façon suivante :
- Matches de la saison régulière du Top 14 et de Pro D2, et de poules des compétitions européennes, lors de la saison 2015-2016
- Matches des phases finales du Top 14 et de la Pro D2 en 2016-2017
Ces calculs ont donc abouti à 584 millions d’euros de poids économique direct. A savoir, « les dépenses générées par les événements, y compris la consommation des spectateurs. »
Quand aux conséquences pécuniaires indirectes (liées essentiellement à la consommation des ménages, aux sous-traitants et fournisseurs), elles s’élèvent à 450 millions d’euros.
Une dynamique drainant l’emploi
Le rugby français présente d’autres atouts puisque la sphère de l’emploi bénéficie également de cette aura fleurissante. Et pour cause, 5280 postes à temps plein ont vu le jour ou ont été maintenus durant cette période; les clubs professionnels (30 au total) pesant quant à eux 1780 emplois.
La fiscalité s’inscrit enfin à la table des invités avec 134 millions d’euros de taxes encaissées (hors impôt sur le revenu).
Source : Europe 1