L’État français cède ses parts dans les aéroports de Nice et Lyon
Après avoir cédé en juillet 2015 sa participation dans l’aéroport de Toulouse-Blagnac à un consortium chinois (300 millions d’euros), l’Etat a décidé d’en faire de même pour les sites de Nice-Côte d’Azur et Lyon-Saint-Exupéry. Les heureux élus sont des groupes d’investisseurs privés.
Il s’agit du consortium italien Azzurra pour Nice et du consortium de droit français constitué par Vinci Airports, Predica et la Caisse des dépôts et consignations pour Lyon.
Le ministère de l’Économie et des Finances a considéré qu’il était plus judicieux de vendre ses parts pour un montant d’1,76 milliard d’euros que de jouir de 12 millions annuels de dividendes découlant de ces structures (troisième et quatrième plus gros aéroports hexagonaux.)
Bercy a jugé que l’émergence d’investisseurs privés expérimentés s’engageant sur le long terme « devait permettre d’offrir des perspectives solides pour le développement des aéroports, et ainsi contribuer à l’attractivité et au dynamisme de toute l’économie régionale, comme cela a été le cas en Europe lors d’opérations antérieures, notamment en Belgique, en Allemagne, au Royaume-Uni et en Italie. »
Avant de préciser que l’Etat conservait toujours « des leviers lui permettant de s’assurer de la robustesse économique de la société et du respect des exigences liées au service public aéroportuaire, notamment en matière de sûreté et de prise en compte des enjeux environnementaux. »
Paris a par ailleurs indiqué que cette manne financière servirait à soutenir des entreprises stratégiques en difficulté telles qu’Areva ou encore EDF.
Sources : France Info et Air Journal