France : une nouvelle monnaie numérique, le Coopek, a été lancée pour favoriser les échanges réels
Une nouvelle monnaie complémentaire, le Coopek, a vu le jour aujourd’hui dans l’Hexagone afin de favoriser l’économie réelle sur le territoire, et cela via un outil financier numérique plus équitable.
Cette dernière, imaginée par un collectif d’acteurs issus de l’économie sociale et solidaire, devrait dynamiser les échanges commerciaux et à fortiori créer des emplois localement, comme le révèle son créateur, Gérard Poujade :
« 98 % de la monnaie existante dans le monde servent aux échanges boursiers ou financiers. Donc, seulement 2 % serviraient à l’économie réelle, celle des flux de produits et de services ! La raison voudrait que tout cela s’arrête. Une raison plus grande encore consiste à imaginer des solutions alternatives et complémentaires. »
L’objectif recherché est donc de bonifier les échanges réels entre les acteurs de l’économie française en annihilant tout processus spéculatif. Cette démarche ne vise toutefois pas à remplacer l’Euro, mais à suivre un but parallèle.
Des crédits éthiques seront dès lors proposés aux entreprises par l’intermédiaire d’un fond de dotation tourné « vers les quatre transitions : énergétique, carbone, alimentaire et sociale », poursuit Claude Gruffat, président du réseau Biocoop. Un processus qui leur permettra en conséquence d’investir sereinement.
En ce qui concerne les particuliers, la démarche sociétale est semblable puisqu’ils pourront échanger leurs euros en coopeks afin de consommer auprès des structures partenaires, tout en profitant d’un bonus destiné à financer des projets associatifs.
Les paiements en coopeks seront par ailleurs prémuni contre la spéculation en étant obligatoirement réintégrés dans l’économie nationale. Il est néanmoins indispensable d’adhérer à la plateforme pour ceux qui souhaitent utiliser cette monnaie.
Pour rappel, la Société Coopérative d’Intérêt Collectif, Coopek, a été créée en 2016 et ambitionne, d’ici 2020, 15 millions de coopeks en circulation, ainsi que 50 000 particuliers utilisateurs et 15 000 entreprises/associations implantées durablement dans le projet.
Source : Conso Globe