Twitter: le recrutement d’un patron est un véritable casse-tête
Le recrutement d’un patron tarde chez Twitter, rendant encore plus insupportable la situation dans laquelle le réseau social américain se trouve.
« Chaque jour qui passe, c’est une perte pour l’entreprise », avait déclaré Lou Kerner, partenaire chez Flight VC et fondateur du Social Internet Fund, rappelant qu’il est difficile de retenir les talents avec cette situation incertaine.
Il y a trois mois, Dick Costolo a quitté son poste de directeur général. Jack Dorsey a assuré l’intérim en partageant so temps avec la société de paiements mobiles Square dont il est aussi le patron-fondateur.
Les analystes ont maintes fois déclarées qu’il y a aurait une nomination imminente, Twitter quant à lui ne veut pas faire de commentaire sur l’avancée des recherches.
Mais l’impatience se fait déjà sentir, surtout chez les investisseurs comme Chris Sacca, qui a lancé ne « tempête de tweets » pour demander la nomination de Jack Dorsey pour le poste.
« Il a le soutien total des acteurs clés chez Twitter et de ses plus gros investisseurs », indique-t-il dans un de ses derniers tweets.
« Si c’est ce que Jack voulait, ce que le conseil d’administration voulait, ils seraient arrivés à cette conclusion depuis longtemps », avait annoncé Lou Kerner.
Twitter avait affirmé qu’il voulait un patron à plein temps, et Jack Dorsey pourrait bien laisser sa place chez Square qui se prépare à une entrée en bourse l’automne prochain.
Au fil du temps, les analystes et les médias ont dressé une liste de candidats externes pouvant tenir les rênes du réseau social, dont le numéro deux de Facebook, Sheryl Sandberge, le patron d’AOL, Tim Armstrong, mais également la haute dirigeante d’Intel, Renée James et d’autres responsables de Google.
Concernant le recrutement interne, ils envisagent Adam Bain qui dirige les efforts de monétisation ainsi que les activités publicitaires de Twitter, ou Anthony Noto, directeur financier et ancien de Goldman Sachs.
crédit photo:LoboStudioHamburg