l’industrie agroalimentaire française satisfaite de son voyage en Iran
C’est ce que l’on n’appelle « pas faire le voyage pour rien ». Le séjour en Iran, organisé par le Medef pour les entreprises agroalimentaires en début de semaine a ouvert de sérieuses perspectives de développement sur place. Les semenciers et les éleveurs d’animaux reproducteurs en particulier, n’attendent maintenant que la levée des sanctions financières pour s’engager dans ce marché.
Toute une série d’accords ont été traités par différentes sociétés françaises. De retour de Téhéran, les réactions sont enthousiastes « les contacts ont été extrêmement positifs« , déclare Stéphane Michel, secrétaire général du groupe Axéréal, « ils se rendent compte qu’ils ont 5 ou 10 ans de retard, qu’ils vont vouloir rattraper« , insiste Alain Réocreux, responsable du développement international d’Olmix .
C’est une conséquence logique pour la filière agroalimentaire, qui profite d’une diplomatie agricole précise. Elle fut initiée par la visite, en mai 2014, du ministre iranien Mahmoud Hojjati, qui souhaitait alors « ouvrir un nouveau chapitre dans le cadre des coopérations économiques bilatérales« .
La délégation française était accompagnée par le ministre français Stéphane Le Foll. Celui-ci a abordé avec son homologue les nombreux cadres de cette coopération. Il s’agit pour les deux pays de s’accorder sur l’autorisation sanitaire des exportations françaises de bovins et d’œufs de truites arc-en-ciel. Les échanges entre services vétérinaires seront renforcés, notamment sur les méthodes permettant de réduire l’usage des antibiotiques.
Crédit photo : Toby Leung