Twitter et Google, un long partenariat ?
Le réseau social et le moteur de recherche continuent leur collaboration.
Dans la Silicon Valley, la concurrence est rude, tous les moyens sont bons pour y faire face, même s’il faut parfois faire preuve d’amabilités. Le partenariat entre le géant du Web et la plateforme de microblogging de San Francisco vient de s’étendre. Ainsi quand vous consulterez le moteur de recherche, il y aurait des tweets complets apparaitront dans les résultats, comme ce qui est déjà le cas pour les résultats en anglais pour Android et iOS, et comme qui était également le cas en 2009 et 2011 avant l’expiration de leur contrat de partenariat.
Chez l’Oiseau bleu, rien ne va plus, son action a chuté de 30 % de sa valeur vers la fin juillet, pour arriver au niveau de prix lors de son introduction en Bourse en novembre 2013. Les résultats trimestriels étaient réellement décevants. Anthony Noto, directeur financier de l’entreprise avait également évoqué le fait que le nombre d’utilisateurs n’augmenterait pas du moment que le réseau social n’arrive pas à toucher le grand public, ce qui, selon lui, prendra un « temps considérable ». Twitter actuellement près de 316 millions d’abonnés, mais seulement 44 % d’entre eux se connecte tous les jours, alors que Facebook compte 1,5 milliard d’utilisateurs, et 65 % d’entre eux l’utilisent tous les jours.
S’ajoute à cela, le départ de son directeur général Dick Costolo en juin. Le pilotage de l’entreprise est assuré par Jack Dorsey, un des cofondateurs de Twitter. En d’autres termes, il faut beaucoup d’efforts pour convaincre les investisseurs de la réelle capacité du réseau sociale à « monétiser » une audience à la ramasse.
L’intérêt de Google est moins urgent, mais non négligeable. D’après une étude effectuée par la société d’analyse américaine Parse.ly, qui a actuellement près de 400 clients, les réseaux sociaux procurent près de 43 % du trafic à ses clients contre 38 % pour le moteur de recherche. Facebook procure près de 40 % de trafic actuellement, deux fois plus qu’en janvier 2014, Twitter ne représente que 5 %. Malgré cela, le géant de Mountain View estime que ce partenariat lui assurera le maintien de sa première place dans l’accès à l’information en ligne, dont les contenus numériques.
Sans oublier que les rumeurs de vente de Twitter n’ont cessé d’augmenter et que la démission de son patron n’a fait que l’étayer. Google serait parmi les acheteurs potentiels.
crédit photo: FirmBee