Gaspillage: Ségolène Royal presse les distributeurs
Ségolène Royal, la ministre de l’Écologie envisage de signer avec les enseignes françaises, une convention qui envisage le renforcement des mesures contre le gaspillage alimentaire dans les grandes surfaces, ce qu’elles préfèrent plus qu’une loi qu’elles considèrent comme trop rigide.
«Je vais leur mettre la pression, mais je pense que c’est aussi leur intérêt, c’est leur image de marque qui est en jeu». Le ton est clair. Elle a expliqué qu’elle veut contraindre les enseignes des grandes distributions alimentaires tricolores de faire plus d’effort dans le leur projet de lutte contre les gaspillages alimentaires. La ministre de l’Écologie a indiqué qu’elle a décidé de prioriser la lutte « anti-gaspi ».
Ségolène Royal à même laissé des côtés certains articles concernant la transition énergétique en rapport avec la lutte contre le gaspillage alimentaire en grande distribution. Elle a convoqué tous les grandes distributeurs français pour les faire signer un contrat, les contraignant à respecter les mesures initialement prévues dans la loi , «puisqu’ils s’y attendaient» a-t-elle expliqué.
En plus de la FCD (Fédération du Commerce et de la Distribution) qui représente les principaux acteurs du secteur outre les groupes coopératifs comme Leclerc ou Intermarché, certains responsables des grands groupes devront également être présents. Ainsi, Serge Papin, le PDG du système U, Noël Piroux, le directeur exécutif de Carrefour France et peut-être Michel-Edouard Lecrec, dirigeant de Leclrec seront présents afin de démontrer leur engagement sur le sujet, surtout à cause de la crise agricole qui a ébranlé leur statut.
Après des jours de tractation, les distributeurs et l’Etat ont décidé d’un accord sur « une convention d’engagement volontaire » pour la lutte contre le gaspillage alimentaire. Il n’y aura pas de sanction en cas de non-respect, mais les mesures sont très claires. La convention a repris les principales mesures que la loi de transition énergétique avait prévue concernant le gaspillage. Après avoir défini les limites maximums des denrées invendues, les distributeurs doivent favoriser les dons à des associations d’aide alimentaire pour les humaines et les associations animales et la mécanisation des denrées non consommables.
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