Steeve Khawly, un entrepreneur dans la course à la présidence de Haïti

Steeve Khawly, un entrepreneur dans la course à la présidence de Haïti
steeve khawly offAvec un PIB de 8,7 milliards de dollars en 2014 pour une population de 10,5 millions d’habitants, Haïti apparaît comme un pays pauvre, même considéré dans le contexte restreint de l’Amérique latine et des Caraïbes. La population souffre de carences importantes tant alimentaires que dans les services essentiels tel que les accès à l’eau, aux soins, à l’éducation. Néanmoins, cinq ans après le séisme de magnitude 7 qui a frappé le pays, Haïti est parvenue à se relever : la majorité des 1,5 millions de déplacés ont été relogés et l’épidémie de choléra contenue. Une phase de développement de long-terme débute. C’est dans ce contexte que s’ouvre la campagne pour la succession du Président Martelly. 

 

Plus de 50 candidats sont en lice. Outre quelques candidatures fantaisistes, on compte nombre de professionnels de la politique, anciens députés, sénateurs ou ministres. Mais aussi de rares représentants de la société civile. Parmi eux, Steeve Khawly, dont l’entrée en politique était inattendue, fait figure de prétendant sérieux.

 

À quarante-huit ans, cet entrepreneur ayant fait ses études à l’Université de Miami, est connu des Haïtiens pour ses engagements économiques et écologiques. En 2005, il a créé la Fondation Seguin destinée à préserver et valoriser les 11.000 hectares du Parc National « La Visite ». Son approche pragmatique consistant à impliquer les populations environnantes, afin qu’elles bénéficient d’une meilleure gestion des ressources du Parc, a été saluée par l’UNESCO.

 

Plus récemment, il a formé avec douze hommes d’affaires le groupe « Haïti Chérie » : une initiative qui mise sur l’engagement d’une élite économique responsable pour la renaissance nationale.

 

Cette double sensibilité, économique et écologique, se retrouve dans son programme. Persuadé qu’un des grands défis pour Haïti sera de gérer la diminution de l’aide internationale – une tendance qui a débutée il y a trois ans –, il préconise des mesures destinées à favoriser les investissements privés étrangers, notamment européens et américains. Elles consistent en une modernisation profonde de l’administration, doublée d’une lutte contre la corruption. Des mesures accompagnée d’un plan de développement du marché intérieur dans des secteurs jugés vitaux, comme l’agriculture et le bâtiment.

 

Son souci de l’environnement se traduirait lui d’une part à travers le développement des énergies vertes (notamment solaire et éolienne, souples et faciles à mettre en œuvre dans un pays marqué par un déficit d’infrastructures), d’autre part avec le développement de l’éco-tourisme.

 

Parler ici de « défi » n’est pas exagéré tant la vulnérabilité du pays reste grande. Steeve Khawly, s’il était élu, pourrait-il réussir en tant que Président ce qu’il a réussi en tant qu’entrepreneur ?

9 thoughts on “Steeve Khawly, un entrepreneur dans la course à la présidence de Haïti

  1. je suis d’accord et accepter du courage mon chèr future President tu peu compte sur mon vote

  2. Steeve Kawly est le candidat a la presidence le plus dynamique et plus pragmatique.il a une vision claire de ce qu’il va faire quand il sera a la tete du Pays le 7 Fevrier 2016.le peuple haitien doit lui faire confiance pour son devouement et son sens de responsabilite.

  3. Groupe de Recherche en Environnement et en Développement Agricole,est une organisation socioprofessionnelle oeuvrant dans les domaines agriculture, environnement, élevage, agro transformation. Nous aimerions travailler avec le président a fort liberté, nord’est du pays. Merci de garder contact avec nous.
    CHARLES Joseph, coordonnateur, ing agr.

  4. je suis jeanty Dieujuste,je viens de jacmel,j’aime le programme de Mr steeve,je vais me plonger dans cette grande bataille pour la realisation de ce programme,vive haiti vive steeve khawly,bouclier #10.

  5. ORT-AU-PRINCE, Haïti (HCNN) – Le chef de la police d’Haïti, Godson Orelus, qui a comparu jeudi par-devant le juge d’instruction Lamarre Bélizaire, s’est engagé à exécuter le mandat d’amener émis à l’encontre de l’ancien président Jean-Bertrand Aristide, accusé d’actes de corruption, de détournement de fonds publics, de trafic illicite de la drogue et de blanchiment des avoirs, entre autres, a appris HCNN de sources policières.

    Le juge Bélizaire avait convoqué le Commandant en Chef de la police pour qu’il s’explique sur la lenteur enregistrée dans l’exécution des mandats d’amener émis, il y a plusieurs semaines, à l’encontre de l’ex-président Jean-Bertrand Aristide et de plusieurs autres suspects concernés par l’enquête criminelle.

    L’attitude de la police était considérée, par les autorités judiciaires, comme un refus d’obtempérer aux ordres de la justice.

    Cependant, un membre du haut commandement de la police nationale haïtienne a confié vendredi à HCNN que le Chef de la police, Godson Orélus, s’est engagé, lors de son audition au cabinet d’instruction, à faire en sorte que le mandat d’amener émis contre Aristide, ainsi que ceux émis contre d’autres individus, soient exécutés.

    « Le Directeur-Général de la police, le commandant Orélus, s’est fermement engagé devant le juge Bélizaire à lui amener l’ancien président Aristide en exécution du mandat d’amener, » a indiqué à la Haitian-Caribbean News Network (HCNN), un haut gradé de la police qui a souhaité garder l’anonymat.

    « Et cela se fera dans un avenir pas trop lointain, puisque le Chef de la police, respectueux de la loi, ne saurait refuser d’obtempérer à des ordres émis par des autorités compétentes, » a indiqué la même source, expliquant que des détails étaient en train d’être réglés en vue de l’exécution du mandat.

    Les autorités policières déclarent espérer qu’Aristide, en tant qu’ancien Chef d’Etat, coopèrera avec la police, mais « de toute façon, le mandat sera exécuté, puisqu’il s’agit d’une exigence de la loi. »

    Le ministre de la justice, Me Jean-Renel Sanon, qui assure la tutelle de la police, a appelé, la semaine dernière, l’ancien président Aristide à « répondre à l’invitation du juge s’il veut contribuer au progrès de la justice de son pays », tandis que le ministre de la communication, Rudy Hérivaux, a rappelé jeudi que nul n’était au-dessus de la loi, tout en suggérant à Aristide, sans le nommer, de faire confiance à la justice de son pays.

    Toutefois, Hérivaux a tenu à préciser que le président Michel Martelly et le gouvernement du Premier ministre Laurent Lamothe n’entendent point s’immiscer dans les affaires de la justice qui exerce librement les attributions que lui confère la loi.

    Aristide, qui est sensé être recherché par la police, n’est pourtant pas en fuite. Il se trouve, au su de tous, dans sa résidence privée, dans la commune de Tabarre, en dehors de la capitale, Port-au-Prince.

    L’ancien président Aristide et des dizaines de ses anciens alliés – frappés d’une interdiction de départ – sont accusés d’être impliqués dans des actes graves de corruption, de trafic illicite de la drogue, de blanchiment d’argent et de détournement de centaines de millions de dollars du trésor public entre 2001 et 2004, quand Aristide était au pouvoir.

    Une source judiciaire a indiqué vendredi à HCNN que les poursuites engagées contre l’ancien leader par le cabinet du juge Bélizaire se divisent en 3 dossiers dont un concerne les accusations de trafic illicite de la drogue et de blanchiment des avoirs. Le 2e dossier concerne le détournement de fonds du Trésor public, tandis que le 3e a à voir avec extorsion de fonds et concussion.

    La même source a précisé que l’enquête du juge Bélizaire est surtout centrée, pour le moment, sur les faits de trafic illicite de la drogue et de blanchiment des avoirs, reprochés à l’ex président Aristide et un certain nombre de ses proches alliés.

    Les proches d’Aristide ont qualifié les poursuites judiciaires, engagées contre l’ancien président, de persécutions politiques. Le ministre de la justice, Sanon, a nié pareilles allégations, arguant que l’enquête criminelle sur l’administration d’Aristide, a été initiée en 2005, tandis que le président Martelly est arrivé au pouvoir en 2011.

    Aristide, à travers ses avocats, a récemment récusé le juge d’instruction, Lamarre Bélizaire, dans l’espoir que ce dernier aurait automatiquement suspendu les procédures engagées à son encontre. Cependant, le juge d’instruction, qui déclare toujours être en possession du dossier, a décidé de continuer son enquête et de maintenir les mesures conservatoires et coercitives, dont le mandat d’amener, déjà prises dans le cadre de l’instruction.

    Une dizaine de mandats d’amener ont été émis dans le cadre de cette affaire. Le juge Bélizaire a déjà entendu plusieurs anciens collaborateurs de l’ancien président Aristide, dont l’ex Premier ministre Yvon Neptune et l’ancien ministre de l’Intérieur , Henry Claude Ménard.

  6. M Steeve , c’est bien avec votre programme. C’est comment, vous allez l’ élaborer avec un pays en régime du tutel ? Vous ne voyez pas d’abord à gérer ce grand problème ?
    Merçi

    1. Je salue grandiosement l’unitiative du Juge d’instruction, Me Belizaire qui veut se faire grand en essayant de rectifier les moindres details de la justice que de briguer les carences urgentes et debordantes, on pense et cela se voit meme sans les lunettes que le gouvernement de Michel n’a pas besoin de ces outils confondus et non plus les soucis de chauffer notre climat politique. Je vous conseille comme ne pouvant pas vous ordonner, qu’il y existe mille maniere de se faire paraitre etant tel, voir ses conseillers pour en verifier.

  7. Président Steeve Khawly esl le candidat idéal pour une nouvelle Haïti soumise aux voix de développement . Haïti a enfin trouvé un président qui lui rendrait sa vertu d’autre fois .

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