Financement d’Athènes: Bruxelles envisage l’utilisation de fonds communautaire
La Commission européenne étudie actuellement un nouveau plan de financement d’urgence pour la Grèce par un fonds communautaire malgré les réserves qu’ont émises plusieurs États.
La Commission européenne veut utiliser un fonds communautaire en guise de solution de financement d’urgence pour la Grèce, malgré les réserves qu’ont émis plusieurs États comme la Grande-Bretagne, afin d’aider la Grèce à faire face à la crise en attente le déblocage d’un possible plan d’aide. Lundi dernier, un accord a été conclu la Grèce et le reste de la zone euro lui permettant de bénéficier d’un troisième plan d’aide sur trois ans. Sauf que cet accord n’arrangera pas tout, et surtout la question du financement à court terme d’un pays au bord d’un important gouffre financier. Plusieurs options sont en cours d’Étude par les Européens, des options considérées comme « très complexes », afin de maintenir les efforts effectués dernièrement.
La Commission tend vers l’utilisation du fonds communautaire, alors que le temps avance à grands pas pour trouver le « pont » financier dont a besoin la Grèce dès les prochains jours. En plus du remboursement du FMI, le pays doit aussi rembourser les 4,2 milliards d’euros à la Banque Centrale le 20 juillet prochain. En d’autres termes, la Grèce a besoin de 12 milliards d’euros d’ici la moitié du mois d’août. Cependant, la proposition le Commission ne prendra en charge que 7 milliards d’euros seulement. « L’Union mettra à disposition de la Grèce un prêt d’un montant maximum de sept milliards d’euros, avec une maturité maximum de trois mois », avait stipulé le document.
La Grande-Bretagne fait partie des États les plus réticents face à ce nouveau plan d’aide d’urgence. Non-membre de la zone euro, elle a émis beaucoup de réserves au recours au fond communautaire. « La zone euro doit régler ses propres factures », avait déclaré ce mardi le ministre des Finances britanniques George Osborne. Il a ensuite ajouté « L’idée que les contribuables britanniques soient appelés à contribuer à cet accord grec est complètement vouée à l’échec ». Un responsable britannique a nuancé cette position en indiquant que son pays est ouvert à toutes discussions s’il obtient des garanties. « Tant que les contribuables britanniques sont protégés, nous sommes prêts à examiner les différentes options, car nous sommes conscients du problème que pose le financement à court terme » de la Grèce, a déclaré ce responsable. « Nous devons obtenir des garanties […] afin qu’il n’y ait pas de risque si la Grèce fait défaut », a-t-il ajouté.
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