Plus de fraudes aux « allocs » détectées en 2014
Lundi 1er juin, la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) a annoncé les résultats d’une opération de contrôle annuel, elle a constaté une hausse de 56 % des fraudes sur l’année 2014. Ce montant correspond au risque de fraude et non pas à la fraude réellement détectée.
La Cnaf a découvert plus de 32.000 fraudes en 2014, une hausse de 56 % par rapport à 2013, pour un montant de 209,6 millions d’euros. 7 % des fraudes sont le fait de productions de faux ou d’escroqueries. Les contrôleurs ont observé surtout l’an dernier une hausse de la fraude qualifiée « de survie », ce sont des personnes très modestes, bénéficiaires des prestations sous conditions de ressources et, le plus souvent, de minimas sociaux. En dix ans, le nombre de fraudes qualifiées a été multiplié par vingt environ. En fait « la fraude n’a pas augmenté, c’est l’amélioration continue de la détection qui explique la hausse du nombre qualifié de fraudes » explique la CAF, grâce notamment aux contrôles plus nombreux et plus efficaces réalisés. En 2014, 70 % des cas de fraudes étaient dus à des omissions ou à des fausses déclarations concernant par exemple les ressources, les situations professionnelles, les changements d’adresse. L’essentiel des fraudes concerne les minimas sociaux (68,55 % des cas) et sur les aides au logement (23,17 % des cas).
Le montant moyen est de 6.386 euros, et bien qu’un total de 210 millions représente une somme importante, c’est peu en comparaison d’autres types de fraudes aux finances publiques.
Crédit photo : Nice Massena