Salaire minimum: un vrai drame pour les pauvres
Loin des idées reçues, le SMIC ne vient pas du tout en aide les pauvres Een tout cas pour ceux qui n’atteignent pas la productivité ou plutôt à peine inférieure à la productivité nécessaire pour toucher l’équivalent au SMIC sur un marché libre.
Il existe pourtant une question qui met mal à l’aise les défenseurs du salaire minimum: si l’on justifie le salaire minimum de 1 200 euros, pourquoi ne pas justifier un salaire minimum de 3000 ou de 10 000 euros? En général, la réponse qu’on obtiendra c’est qu’un salaire minimum très élevé provoquera un chômage, une hausse de prix ainsi que la détérioration de la qualité des produits dans des secteurs recrutant de nouveaux smicards.
Cependant, si un SMIC de 10 000 euros par mois provoquait ces effets, pourquoi un SMCI de 1 200 euros ne provoquerait –t-il pas les mêmes effets, avec un impact moins important.
Mais pourquoi juge-t-on que le salaire minimum favoriserait-t-il le chômage? A cause de la courbe de demande et la courbe de l’offre. En général, le salaire minimum doit être au-dessus du prix du marché, plus exactement au-dessus de point d’intersection entre la courbe d’offres et de la demande. Dans, le cas contraire, il est inutile.
Seattlea établi un salaire minimum par heure de 15 dollars. Des patrons de restaurants sont affirmés qu’ils étaient contraints de réduire les heures de travail ou même licencier les employés et travailler eux-mêmes sans toucher une rémunération. Ils devaient également se procurer des marchandises de moindre qualité. Ainsi, le propriétaire, l’employé et le consommateur y perdent dans cette mesure. Un propriétaire de restaurant de Seattle a déclaré: « Nous allons nous ajuster en utilisant tous les outils à notre disposition ; avec les prix, en réduisant l’offre de menus, en contrôlant les heures de fonctionnement, en réduisant le travail là où nous pouvons, et certainement pas ouvrir une autre entreprise dans notre bien-aimée Seattle ».
crédit photo: niekverlaan/pixabay.com