Péage : le gouvernement gèle les tarifs
C’est officiel, le Premier ministre Manuel Valls, vient de l’annoncer, mercredi, le gouvernement vient de décider le maintien des tarifs actuel sur les péages. De son côté les discussions continue entre les concessionnaires et le gouvernement continue afin de trouver une solution, sur les tarifs de péages et des investissements dans le réseau.
Cette gèle sur le tarif des péages n’est pas du tout du goût des investisseurs, a cela s’ajoute des investissements supplémentaires des sociétés qui œuvrent dans l’autoroute pour compenser le vide laissé par l’abandon de l’écotaxe. De ce fait, le bras de fer est engagé entre le gouvernement et les sociétés d’autoroute.
Mais les discussions se traduisent (…) par 500 millions d’euros d’investissements supplémentaires dans les infrastructures et les projets de transports (…) sans hausse des tarifs de péages en 2015 » a affirmé le Premier ministre. Il avait évoqué également qu’une relance des investissements des sociétés d’autoroutes sera effectué.
Cependant, ni le Premier ministre, ni Ségolène Royale n’avaient évoqué, si ce gèle sera maintenu pour l’an prochain, et quel sera le pourcentage d’augmentation pour les années suivantes.
L’association des sociétés françaises d’autoroute (ASFA), ne souhaite pas faire de commentaires devant ces décisions, en précisant que « les discussions sont en cours » lors de leurs échanges avec l’AFP.
Les négociations touchent également le plan de relance autoroutier, les sociétés autoroutières demandent un allongement de deux à quatre ans sur la durée de leurs concessions contre 3,2 milliards d’euros d’investissement.
« Ce processus dure maintenant depuis pas mal de temps, ce sur quoi nous nous engageons, c’est ce que vient d’annoncer le Premier ministre, c’est-à-dire un plan d’investissement auquel tiennent beaucoup les sociétés autoroutières (…). Ces investissements vont déclencher des activités et des emplois dans les métiers des bâtiments, c’est l’objectif, et vont aussi intervenir sur le réseau autoroutier, mais aussi sur le réseau annexe » avait expliqué Ségolène Royal sur la suite des discussions.