Le Japon retrouve sa santé économique d’il y a 3 ans
Après trois ans d’agonie, le Japon retrouve sa santé économique, et enregistre pour la première fois son excédent commercial d’antan. Cet excédent commercial s’élève à 1,76 milliard d’euros en mars. Ceci est poussé par la chute du pétrole et au dynamisme des exportations, explique le ministre des Finances Japonaise.
C’est le premier résultat positif enregistré depuis la chute de l’économie japonaise dans le rouge en 2012. L’excédent commercial du Japon et maintenant de 229,26 milliards de yens, alors que le pays était déficitaire de 1,450 milliard de yens en 2014. Cet excédent dépasse largement les prévisions des économistes qui prévoyaient 45 milliards de Yens seulement.
Une croissance à demi-mesure
Malgré cette croissance, des secteurs ont encore du mal à décoller, comme les importations qui ont reculé de 14,5 % de sa valeur, alors qu’elle était en bonne santé en mars 2014, grâce à un relèvement de la taxe sur la consommation ce qui a boosté la demande.
Les achats du pétrole ont aussi plongé de 50,7 %, le gaz naturel liquéfié est réduit de (-12,3 %). Ce qui pénalise encore cette croissance. Mais le plus dynamique ce sont les exportations avec une progression de 8,6 % soit 6,927 milliards de yens, l’exportation des automobiles a augmenté de + 10,5 %, celui des semi-conducteurs et de l’ordre de + 12,4 % c’est le plus porteurs dans l’exportation, et les diverses machines affichent + 10,3 %.
« Elles ont également bénéficié de l’affaiblissement mécanique du yen, qui gonfle les recettes encaissées à l’étranger une fois converti en devise nippone : en volume, la hausse n’est que de 3,3 % » selon latribune.fr.
C’est une première, après 32 mois de déficit et de déflation et de redémarrage de l’économie en vain. Le Japon peut déjà se féliciter de cette croissance tant attendue depuis trois ans. L’économie du Japon est tombée dans le rouge après l’accident de Fukushima, ce qui a entrainé l’arrêt de tous les réacteurs (48 au total) d’où l’importation conséquente du pétrole pour faire tourner les centrales thermiques, mais la hausse de TVA à 8 % contre 5 % n’avait rien arrangé du tout pour le gouvernement de Shinzo Abe. (AFP)
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