La fin programmée de l’obsolescence programmée
Depuis le 1er mars est entré en vigueur le décret de la loi sur la consommation créé par Benoît Hamon, alors ministre de l’Économie solidaire.
Ce décret prévoit que le consommateur doit être averti de la durée de disponibilité des pièces détachées essentielles au bien qu’il achète. Pour faire plus simple, un coup d’œil sur votre ticket de caisse et vous pouvez savoir si le magnifique appareil que vous avez acheté est facilement réparable en cas de problème. Dans ce cas, il sera donc durable.
Le fabricant a pour obligation de fournir aux vendeurs et aux réparateurs les pièces détachées utiles à la réparation de ses produits et dans un délai de 2 mois maximum. Le décret responsabilise les consommateurs dans le choix de leurs achats. Il lutte contre l’obsolescence programmée, cette pratique qui consiste à délibérément raccourcir la durée de vie d’un objet pour augmenter son taux de remplacement. Il s’agit en bout de chaîne d’éviter l’engorgement des décharges.
En 2014, un rapport de l’Agence de l’Environnement et la Maîtrise de l’Énergie (ADEME), a démontré que 66 % des objets tombés en panne sont directement jetés au lieu d’être réparés.
A partir de maintenant, il sera facile à chacun d’être acteur et de participer par son choix à la lutte contre l’obsolescence programmée.
Crédit photo : ashokboghani