Le poids de la poésie dans l’économie française
Du 07 au 22 mars, une série de manifestations en France vise à faire vivre la poésie. Cela s’appelle le printemps des poètes. Bien qu’ayant un faible impact économique, la poésie veut rester vivante.
La poésie continue à se faire entendre malgré la prédominance du roman. Cela se passe en utilisant surtout « l’oralité » qui sauve la discipline actuellement. Un recueil de poésie apparaît souvent ennuyeux et difficile d’accès quand il faut le lire. Mais lorsque des voix comme celle de comédiens, comme Tcheky Kario ou Denis Lavant la porte, les personnes entrevoient plus aisément le souffle, le plaisir et la densité du texte. La poésie n’est pas seulement l’exercice de la récitation, c’est aussi un moment de discussion, d’échange autour de thèmes mondiaux et contemporains.
La poésie représente peu sur le plan économique. Le théâtre et la poésie, c’est 0,3 des exemplaires vendus en 2013. Sur un chiffre d’affaires de 2,5 milliards d’euros, elle ne représente que 7,1 millions d’euros. C’est donc une petite part de marché avec de petites maisons d’édition, très soutenues par des subventions du centre national du livre.
Les enfants sont particulièrement réceptifs au monde de la poésie, une petite maison d’édition comme « rue du Monde » a publié une collection de livres avec des auteurs comme Eluard ou Queneau, cette collection s’est déjà vendue à plus de 20.000 exemplaires.
Donc demain dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, je partirai…..pour le printemps des poètes.
Crédit photo : Mairie de Carvin