Filière laitière : 11 industries condamnées a 192, 7 millions d’amendes
C’est un coup dur pour les grandes industries de fabrications de yaourt, on compte parmi eux les grandes marques de fabrique telles que Lactalis Nestlé, Senagral (Senoble), Novandis (Andros), ils avaient été jugés pour avoir délibérément s’être mis d’accord sur le prix des appels d’offres lancés par les marques des grands distributeurs.
C’est la plus grosse décision jamais prise par l’Autorité depuis sa création, non seulement sur les sanctions, mais aussi sur le montant de celle-ci a expliqué Thierry Dahan, vice-président de l’Autorité lors d’une conférence de presse « Il s’agit de l’une des plus grosses décisions « . Les fabricants des produits d’hygiènes avaient déjà fait l’objet d’une amende de 605 millions d’euros en décembre ajoute Thierry Dahan.
Dans cette liste, c’est Lactalis Nestlé qui se voit infliger l’amende la plus importante avec 56,1 millions d’euros. Le groupe a tout de suite annoncé qu’il fera appel sur cette décision, jugeant cette sanction « d’une sévérité extrême » et que l’autorité qui avait prononcé cette décision avait « surévalué de façon manifeste la gravité des faits et leur impact sur l’économie « .
L’autorité des concurrences a cependant expliqué que les sanctions ont été « déterminées en fonction de la valeur des ventes du groupe mis en cause et de sa durée d’implication dans le cartel »
Yoplait ne faisait pas partie des industries laitières frappée par cette amendes, due, au fait qu’il avait dénoncé le cartel en premier lors de son rachat par le groupe américain Général Mills en 2011, lors de la procédure de clémence mise en place par l’Autotité
Le groupe Senagral (Senoble) avait apporté aussi des preuves après les perquisitions en 2012. Pour avoir aidé, l’autorité a avancé dans ses enquêtes. Senagral avait bénéficié d’une réduction sur sa sanction et ne paiera que 46 millions d’euros d’amendes.
Malgré sa contestation sur les accusations qui lui sont reprochées, La Laiterie doit tout de même s’acquitter d’une amende de 300 000 euros, explique l’Autorité de la concurrence.
Les entreprises bénéficient de « de 10 à 25 % » s’ils ne contestent pas sur les faits qui leur sont reprochés et d’ailleurs « trois des mis en cause ont vu leurs sanctions réduites de 30% au titre des difficultés financières » et « qui affectent leur capacité contributive « .