Petrobras : une situation très critique pour Dilma Rousseff
L’affaire de corruption qui est survenue chez Pétrobras est devenue un véritable casse-tête pour Dilma Rousseff. C’était déjà avec beaucoup de peine qu’elle a sacrifié son amie Graça Foster à qui elle avait refusé la démission deux fois de suite et qui prenait la place du fusible.
Malgré le fait que son engagement dans l’affaire de corruption n’est pas confirmé, elle était encore à la tête de la présidence du conseil d’administration de Petrobas quand elle était ministre des Mines et de l’Énergie entre 2003 et 2010.
Selon Dilma Rousseff, certaines actions douteuses étaient approuvées sur la base de « rapports erronés » que le directeur aurait rédigés, actuellement accusée de corruption. Certains juristes pensent quand même que la présidente pourrait être sous une procédure de destitution, ce qui ne fait pas l’unanimité entre les experts.
Le cauchemar semble atteindre le Congrès qui s’est réuni dimanche dernier. L’opposition a réussi à obtenir toutes les signatures nécessaires pour la ms en place d’une commission parlementaire d’enquête. Elle a même réussi à obtenir la majorité, malgré le fait qu’Eduardo Cunha, le président de la chambre des députés garde des réserves à l’égard de Dilma Rousseff.
La commission se consacrera sur le cas Petrobas. «Les députés se rendent clairement compte que nous devons donner des explications à la nation”, déclare Carlos Sampaio, de l’opposition à la chambre basse. João Vaccari Neto serait l’une des principales cible de la commission qui avant fait étalage des relations occultes entre Petrobas et les différents partis politiques, ainsi que les grandes entreprises en BTP. José Dirceu, l’ancien bras droit de Lula serait également dans la ligne de mire de la justice. Il aurait perçu près de 3,7 millions de reals venant d’entreprises de constitution entre 2009 et 2013.