Le nucléaire reste indispensable pour protéger les emplois français
Alors que la crise bat son plein et que le gouvernement n’arrive pas à lutter contre le chômage, le secteur du nucléaire continue d’embaucher. N’en déplaise aux écologistes, il serait actuellement suicidaire de vouloir renoncer à l’atome.
Malgré la soumission du gouvernement au patronat, les entreprises n’embauchent pas en France. L’emploi a légèrement augmenté, de 0,1%, au 2e trimestre selon l’INSEE mais cela ne représente que 15 300 postes. La baisse des cotisations sociales n’a aucun effet positif et les emplois d’avenir ne sont pas assez nombreux.
Parallèlement, le secteur du nucléaire continue d’embaucher. PWC estime à 410 000 le nombre d’emplois directs et indirects au sein de la filière nucléaire si l’on ajoute aux emplois directs les emplois indirects (soutenus par les commandes aux entreprises qui sont les fournisseurs de la filière) et les emplois induits (alimentés par les dépenses des employés directs et indirects). Ce qui représente 2% de l’emploi total en France. Entre 2014 et 2022, 10 000 postes seront créés dans ce secteur, notamment parce que les effectifs des prestataires vont doubler avec le déploiement de grandes opérations de maintenance. Ces métiers concernent des profils divers: mécaniciens robinetiers, techniciens en radio protection, chaudronniers tuyauteurs…
Au lieu, comme le font certains, de prôner la sortie du nucléaire, il vaudrait donc mieux protéger ce secteur tout en développant les énergies renouvelables comme l’affirme ainsi Virginie Gensel, patronne de la fédération énergie de la CGT : « N’opposons pas les emplois du nucléaire à ceux des renouvelables. Pour les énergies vertes, il s’agit de développer une vraie filière industrielle ». C’est la position de la CGT depuis des années, la priorité doit être la lutte contre le chômage et non le développement d’une filière au détriment d’une autre.
Il y a urgence. Cette urgence, c’est le chômage alors toutes les filières industrielles doivent être mobilisées pour l’emploi.
Crédits photo : EDF
Le nucléaire n’embauche que pour remplacer (et encore, en partie seulement) les cohortes massives du « baby-boom » qui partent à la retraite.
Autrement, l’industrie nucléaire est sinistrée, sans avenir, déclinante d’abord au niveau mondial (17% de l’électricité en 2001, 9% à ce jour).
EDF et Areva sont dépendante des marchés internationaux qui se réduisent depuis 2001, phénomène qui s’accélère depuis Fukushima (mars 2011).
La méthode Coué ne vous sauver pas…