EDF, un vrai moteur pour l’emploi
L’entreprise publique continue d’afficher des résultats très performants et de maintenir ses prévisions malgré les aléas climatiques… En plus de l’exploitation très performante de ses sites et de sa stratégie énergétique, les investissements du groupe expliquent la bonne santé de l’énergéticien. Sur 2014, l’entreprise devrait encore être l’une des plus pourvoyeuse d’emploi malgré la crise. Présente dans tous les territoires, EDF affiche une solidité qui ne manque pas de séduire tant les usagers que les futurs recrutés…
Le groupe comprend précisément 18 200 salariés dans les différents métiers qu’il propose, que ce soit pour le nucléaire, l’hydraulique, ou encore l’éolien… François Corteel, Délégué régional du Groupe en Rhône-Alpes a récemment annoncé l’embauche de 900 CDI supplémentaires sur des profils très diversifiés. De l’ingénieur au technicien, en passant par les agents administratifs, toutes les candidatures sont étudiées même si 80% des embauches concernent des métiers industriels.
A l’échelle nationale, « le rythme de recrutement d’EDF a doublé en deux ans. En 2010, l’électricien a créé 1.000 emplois, puis 1.400 en 2011. EDF a d’ores et déjà annoncé 6.000 nouvelles embauches en 2013 ». Comme le rappelle Yves Grouin, Directeur régional EDF de l’Emploi, « chaque poste ouvert génère une centaine de candidatures : soient 600 000 candidatures par an » même si certains postes restent soumis à des tensions sur le marché de l’emploi.
La présence d’EDF dans la région n’a donc rien d’un hasard. En effet, sous l’impulsion de la deuxième ville de France et de son maire Gérard Colomb, la région frontalière de la Suisse et de l’Italie est devenue l’une des plus dynamiques d’Europe. L’attractivité lyonnaise permet notamment de disposer d’une main d’œuvre adaptée aux besoins, on note d’ailleurs « la prédominance des jeunes gens dans l’effectif total des embauchés », ainsi qu’une « augmentation du nombre des jeunes femmes embauchées ».
La grande majorité de ces emplois sont dans les centrales nucléaires où EDF a besoin de travailleurs précaires pour faire la maintenance dans les zones les plus radioactives (causes de cancers et leucémies), étant entendu que les salariés à statut sont protégés et ne vont pas dans ces zones… A bon entendeur…