Distribution : l’emploi pourrait être menacé par la guerre des prix
La guerre est déclarée entre la grande distribution et les industriels de l’agroalimentaire. L’État serait l’arbitre. En effet, les prix imposés par les centrales d’achat restreignent les marges de l’agroalimentaire et l’emploi.
L’Association nationale des industriels de l’agroalimentaire, une entreprise par jour ferme ses portes et près de 6 000 emplois ont disparu en 2013, alors que l’agroalimentaire est l’un des secteurs qui fournissement le plus d’emploi en France avec actuellement 492 000 salariés.
Les rabais sont déduits des marges bénéficiaires. « Que pèsent ces PME à cinq ou six centrales d’achat. On les pressure. C’est tout simplement inadmissible » affirme Annick Le Loch, député PS du Finistère.
Une réunion s’est tenu autour de la table ronde de l’Assemblée nationale réunissant les représentants de l’agroalimentaire, de l’agriculture et de la distribution. Le débat s’est basé sur la politique agressive qui anime la course aux prix pas. « Je ne serai pas de la mécène des producteurs » annonce Michel-Edouard Leclerc. Il a ajouté ensuite sur son blog : « Sur un an, les cours des produits agricoles ont sérieusement décroché : -30% sur la pomme de terre, -10% sur le blé, -12% sur le maïs, -7% sur le sucre… Expliquez-nous pourquoi les distributeurs n’auraient pas le droit d’exiger des diminutions de tarifs. »
Thierry Desouches, représentant du système U a affirmé « Nous sommes dans une spirale infernale » Sege Papin, son président dénonce les risques de la guerre des prix. « Leclerc et Carrefour donnent le ton, nous sommes obligés de suivre. »
Rien de neuf, plus de 40 000 emplois aussi dans le commerce.
je ne done qu’un exemple, puisqu’il est récent, ce matin: Notre Marchant (petit mais qualité) chaussures, me disait qu’étant donné qu’il n’était plus d’actualité de parler et faire
des soldes, il applique un rabais à ses fidèles clients (60%)!!!