Il serait possible de réduire la pollution des avions au sol
Même si l’avion est au sol, il continue de polluer l’atmosphère en brûlant du kérosène afin de maintenir le fonctionnement de l’électricité et de l’électricité avant et après le décollage.
L’Autorité de contrôle de la qualité de l’aire a procédé au contrôle des nuisances présents autour des aéroports français afin d’inciter les compagnies à limiter l’utilisation des moteurs auxiliaires des avions au sol. L’Acnusa a transmis sot rapport d’activité à l’AFP dimanche dernier défendant la généralisation des méthodes d’utilisation des moteurs auxiliaires qui sont à la fois bruyante et polluante. Une réglementation aurait été mise en place pour recadrer l’utilisation des APU depuis juillet 2012, mais « celle-ci a une portée très limitée » selon l’Acnusa. Pour qu’elle soit efficace, il faut mettre en place un poste de stationnement qui aura deux moyens de substitution. Cependant, cette disposition ne toucherait encore que 5 % des postes de l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle. L’Autorité de contrôle exige l’utilisation limitée des moteurs auxiliaires dès la présence des moyens de substitution en électricité, «comme cela est déjà le cas dans une dizaine d’aéroports européens».
Photo: Altair78