Intrusion dans les centrales : entre respect du droit et terrorisme
En seulement quelques jours, une vaste opération européenne a été menée par des militants de l’ONG Greenpeace. Objectif annoncé, alerter sur l’ancienneté des centrales ! Pourtant, en France l’Autorité de Sûreté Nucléaire, en charge de la visite décennale, valide l’ensemble des licences des centrales en cours d’exploitation. En contestant ainsi la décision des autorités, les militants se placent dans l’illégalité…
Après les intrusions à répétition sur les sites nucléaires, le gouvernement a décidé d’agir en durcissant la législation pour ce genre d’actions. L’arsenal juridique va donc être amélioré permettant aux juges de saisir le chef d’accusation d’intrusion dans une « zone nucléaire à accès réglementé », au lieu d’une simple violation de domicile. Cette décision devrait être actée par ordonnance afin de dissuader les militants de reproduire ses opérations, alors même que certains alliés du gouvernement soutiennent ouvertement leur partenaire de la transition énergétique.
L’avocat d’EDF, qui est aussi un proche de François Hollande, décrypte la stratégie de l’ONG. Pour Jean-Pierre Mignard, il ne faut pas demander « le statut militaire, car selon lui, c’est le vœu secret de Greenpeace, qui pourrait faire ainsi la démonstration que l’énergie nucléaire n’est pas une énergie comme les autres ». En revanche, pour le directeur de la production nucléaire d’EDF, Philippe Sasseigne, c’est le souci de ne pas changer « les conditions de travail pour les salariés d’EDF et les sous-traitants » qui motive la prudence de l’énergéticien.
L’ensemble des responsables socialistes ont d’ailleurs condamné l’action de l’ONG. Du ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, au Premier secrétaire du parti, Harlem Désir, le parti de gouvernement se range du côté du droit. En effet, dans le journal Le Monde on s’interroge : « comment le gouvernement pourrait-il justifier de discuter et travailler avec Greenpeace dans le cadre, notamment, de la transition énergétique ou sur d’autre dossiers, si l’association est condamnée pour action terroriste ? »
Cette intrusion relève donc déjà de l’illégalité mais les sanctions contre les auteurs de ces méfaits pourraient être renforcées. Car si l’opération a été rapidement maîtrisée selon la place Beauvau, « le Peloton Spécialisé de Protection de la Gendarmerie (PSPG) a adopté une réaction proportionnée à la menace ». Cette mesure n’est évidemment pas dissuasive et encourage les activistes à recommencer; cependant sur la question de la sûreté des installations, le préfet Vincent Bouvier souligne « s’ils avaient été identifiés comme terroristes, nous aurions été dans la logique d’une ouverture du feu ».
Sur le plan politique, cela montre au moins que EELV qui encourage ce type d’action illégale voire terroriste (car comment être sûr à 100% que parmi les agresseurs dont la majorité est d’origine étrangère, ne se cache pas un terroriste ?), n’est pas un parti qui respecte les lois de lé république. EELV se montre sous son grand jour : c’est une secte, que l’on pourrait nommer la « secte antinucléaire ».
C’est terrible que Hollande n’ait pas assez de courage pour les chasser proprement du gouvernement, avant qu’ils ne fassent pire, ou lui claquent la porte au nez. Il semble avoir le même comportement qu’avec les femmes : ne prendre une décision que quand il est devant un fait accompli.
Resaisissez-vous, M. Le Président, renforcez les prérogatives des gendarmes pour qu’ils puissent intervenir « manu militari » (!) en cas d’agression de Greenpeace, et chassez EELV du pouvoir avant qu’ils ne vous ridiculisent.