En savoir plus sur l’Offre légale
Harris Interactive a réalisé un sondage pour le compte de la HADOPI dans le cadre de sa mission d’observation des usages de l’internet définie dans le code de la propriété intellectuelle. En effet, l’autorité administrative doit au titre de ses missions, publier des indicateurs sur le « développement de l’offre légale », listés par le décret n° 2011-386 du 11 avril 2011. Qui plus est, le mois dernier la HADOPI a remplacé son label « promotion des usages responsables » par celui du « label de l’offre légale ». A cette occasion, l’autorité a lancé un site offrelégale.fr qui « propose plus de 300 offres culturelles en ligne encore non répertoriées ».
L’offre légale affaiblie par le niveau des prix :
Dans un même temps, la HADOPI a fait connaître la « deuxième vague du baromètre de l’Offre légale » réalisé avec l’institut d’études Harris Interactive. Dans ces analyses, on remarque que 81% des personnes interrogées jugent l’offre légale « très chère ». Cependant une large majorité d’entre eux (64%), considèrent que l’offre légale est satisfaisante.
Pour évaluer de manière globale l’appréciation des internautes consommateurs, les chercheurs ont élaboré un « indice composite d’attractivité de l’offre légale ». Aujourd’hui il s’établit à 62/100, notamment grâce à la « qualité technique » et à la « facilité à trouver » reconnues par les utilisateurs.
Améliorer l’attractivité en facilitant l’accessibilité :
Principal objectif donc, renforcer l’attractivité des biens culturels dématérialisés. Le secrétaire général de la HADOPI, Eric Walter a tenu à préciser : « le site a été réalisé en interne et les prestations extérieures lui ont coûté 8 000 euros ». Par ailleurs des formations seront proposées aux entrepreneurs à partir du printemps 2014, en partenariat avec l’association France Digitale.
Toutefois, (…) le travail du département recherche, études, et veille (DREV), doit améliorer l’accessibilité des contenus. Le Journaliste de Zdnet, Antoinde Duvauchelle nous explique ainsi : « l’internaute ne pouvant l’utiliser que pour vérifier la légalité d’une plateforme par exemple, ou découvrir des offres, mais pas rechercher un artiste ou un morceau et comparer les possibilités ». Une initiative qu’il finit par qualifier de « ayants droit-friendly »…
sacré Hadopi ,mais je trouve que c’est très limité!