EDF et le Comité Richelieu : une alliance pour les territoires
En employant plus de 160 000 salariés à travers le pays, EDF est le 11ème employeur privé de France. Sur le terrain, des boutiques sont présentes dans tous les départements et dans les principales villes de France. C’est justement ce maillage territorial qui intéresse particulièrement le Comité Richelieu, le groupement des PME innovantes créé en 1905 qui vient de s’associer au géant de l’énergie…
L’entreprise publique, exploite 58 réacteurs nucléaires localisés dans 19 centrales dispatchées à travers le territoire, de surcroît, elle s’occupe de nombreuses missions d’efficacité énergétique à travers ses centres de solidarité régionaux. En somme, elle est à la pointe du progrès technologique et recèle une ressource humaine très mobilisée… Xavier Ursat, directeur délégué à la production d’EDF nous rappelle que dès 2008, « les parlementaires nous ont poussés à chercher de nouvelles formes de coopération territoriale, voilà pourquoi nous avons mis en place une action économique directe ».
Il précise par ailleurs, « notre but est d‘être ancré dans le contexte local et national. Peu de monde s’intéresse à ces territoires ». Et le Comité Richelieu connaît l’importance du groupe, en effet, « avec 2,4 milliards d’euros de commandes auprès de 26.500 PME (chiffres 2012), EDF est le premier client des petites et moyennes entreprises françaises ». Henri Proglio, le PDG de l’entreprise publique, a expliqué pourquoi lors du Forum de l’innovation : « les PME sont agiles, réactives, flexibles. Elles ont la capacité d’intégrer rapidement de nouvelles technologies, de développer des idées nouvelles et créent des emplois »
C’est donc pour encourager le dialogue et renforcer sa connaissance du terrain qu’EDF multiplie les initiatives : agences pour le développement, conventions avec des communes partenaires… Sensibles à ces efforts les collectivités et les petites entreprises regrettent qu’ils ne soient pas imités par les instances politiques nationales. En effet, comme le souligne La Gazette des communes : « pour la Fédération des villes moyennes, le Parlement tourne le dos à « l’un des points forts de la campagne de François Hollande ». L’Association des petites villes de France appelle « le gouvernement à prendre toute mesure de nature à porter cette vaste ambition. » ».