La nouvelle éducation de Attias à Zukerberg
Face au changement de monde qui se prépare, comment faut-il anticiper les défis auxquels nous allons être confrontés ? Cette question peut tarauder bon nombre de jeunes parents mais aussi une quantité non négligeable d’étudiants en quête de leur avenir. Les philosophes, ont d’ailleurs beaucoup réfléchis aux problèmes d’éducation, de Platon à Rousseau en passant par Rabelais, chaque penseur a su préconiser, en son temps, des nouvelles manières d’apprendre. C’est un peu ce que les nouveaux entrepreneurs essayent aujourd’hui d’imiter, en contribuant à élaborer la nouvelle éducation. Des formations financées par Mark Zukerberg aux conseils prodigués par Richard Attias dans Les Echos, l’avenir se prépare aujourd’hui…
Les difficultés de notre système éducatif
Les difficultés de la réforme des rythmes scolaires, la question du temps de travail des enseignants ne doit pas venir éclipser les débats sur les orientations pédagogiques. Or c’est justement ce que dénonce Sébastien Sihr, secrétaire général du SNUipp-FSU, pour lui, la réforme Peillon «a relégué au second plan les questions pédagogiques que les enseignants attendaient».
Face à ses conservatismes et à ses blocages, les jeunes ne trouvent souvent pas d’autres solutions que de partir à l’étranger. La liberté de circulation dans l’espace européen pourrait-elle faire davantage que des milliards d’euros dépensés en équivalent temps plein dans les documents budgétaires du ministère de l’éducation nationale ? Pour autant il ne faut pas que cela dissuade les nouveaux philanthropes, tel Mark Zuckerberg, d’investir dans la formation et les écoles.
Les conseils pour les jeunes dans la mondialisation :
Quelques jours après la rentrée, les programmes scolaires font frémir d’impatience les élèves les plus appliqués, d’autres fulminent contre le manque de cohérence pédagogique au sein des unités d’enseignement. Dans son interview au journal économique Richard Attias précise, « l’apprentissage des langues est indispensable. Il ne suffit pas d’en maîtriser une seule, mais plusieurs, notamment le chinois. Les nouvelles technologies sont aussi essentielles, quel que soit le secteur ».
Durkheim disait déjà que « presque tous les grand pédagogues, Rabelais, Montaigne, Rousseau, Pestalozzi, sont des esprits révolutionnaires, insurgés contre les usages de leurs contemporains ». Il faut avoir cette capacité à se sortir des contingences du présent pour réussir à se projeter dans le monde de demain.