Amazon répond aux critiques de la France
Le mois dernier, Aurélie Filippetti, la ministre de la Culture, a appelé Amazon à « payer ses impôts ». Elle a également accusé le groupe de dumping et de concurrence déloyale. Aujourd’hui, le PDG d’Amazon France, Romain Voog, répond aux accusations de la ministre.
Depuis quelques mois maintenant, Amazon est dans le collimateur du gouvernement : le groupe est en effet accusé de dumping, d’évasion fiscale, de mauvaises méthodes de management …
En effet, Amazon vendrait les livres moins cher que ce qu’autorise la loi du Prix unique du livre, grâce au retranchement de 5% autorisé, et à la gratuité des frais de port.
Mais d’après Romain Voog, ces accusations n’ont pas lieu d’être. Le fisc qui réclame 200 millions d’arriérés d’impôts ne prendrait pas en compte, d’après lui, les 150 millions d’euros déjà payés par le groupe, soit « tous les impôts qui lui sont applicables« .
Selon lui, il faudrait également tenir compte des investissements qu’Amazon fait en France, et des emplois qu’il créé. surtout qu’en plus des emplois directs dans ses entrepôts, le groupe sous-traite également à d’autres entreprises : « Environ dix mille PME, dont un millier de libraires, vendent sur notre place de marché et exportent grâce à Amazon » souligne-t-il, avant d’ajouter que : « nous sommes par exemple le premier partenaire de la Poste« .
Pour finir, il argumente sur le fait qu’Amazon participe pleinement au rayonnement culturel de la France, et à l’accès à la culture. En effet, Amazon est « le premier exportateur de livres en français dans le monde« . Et grâce à ses services, même un « client isolé » peut se procurer facilement des produits culturels.