Afrique du Sud : l’optimisme économique après l’Apartheid
Réunissant chefs d’Etats, acteurs économiques et décideurs politiques pour se pencher sur la question de l’avenir de l’Afrique, le New York Forum Africa s’est clôturé dimanche 17 juin sur certains accords concrets et, surtout, sur beaucoup d’espoir pour transformer « les opportunités en réalités concrètes » pour un continent en devenir.
Fervent admirateur de Nelson Mandela, à qui il consacre une chronique, Richard Attias, homme d’affaires franco-marocain, est à l’origine de cette seconde édition du New York Forum Africa. Un rendez-vous qui souhaite montrer la voie à suivre pour atteindre une Afrique économiquement forte et volontaire, capable de se prendre en main.
A l’heure où le continent européen s’enlise dans la crise, ces trois jours de débats ont été l’opportunité de réfléchir aux problématiques qui permettrait l’émergence d’une Afrique innovante et autonome, grâce à un modèle économique solide basée sur la croissance. Une Afrique à l’image du miracle post-apartheid bâtit par Nelson Mandela en Afrique du Sud en son temps.
Une Afrique unifiée, donc, consciente de son potentiel (hydrocarbures, tourisme, création d’emplois pour la jeunesse) et qui n’hésiterait pas à s’engager dans la voix du développement malgré les boulets historiques qui parsèment son passé. Un message fort, que les organisateurs et participants de ce forum essayent de brandir comme leitmotiv fédérateur pour l’ensemble des pays de ce continent.
L’Afrique, comme l’a fait Nelson Mandela pendant 27 ans, doit donc rester debout et avancer. Avancer malgré les dissensions intestines et un héritage politico-culturel parfois difficile à occulter. L’histoire l’a montré de nombreuses fois, c’est unit et conscient de ses forces que l’on construit un futur cohérent et solide.