François Hollande : la France est le « bon élève » de l’Europe
Lors du sommet européen sur les moyens de relancer la croissance, jeudi 14 mars, François Hollande a affirmé que la France était « le bon élève » de l’Union Européenne sur le plan budgétaire.
« Nous faisons en sorte de corriger nos déficits, les déficits que j’ai trouvés en arrivant aux responsabilités », soutient le Président français lors d’une conférence de presse, à la fin de la première journée du sommet européen.
« Nous le faisons au rythme prévu par nos engagements européens, c’est-à-dire, par un effort structurel. Nous tenons nos engagements, mais nous faisons en sorte que cet effort ne contredise pas l’objectif de croissance et que ce ne soit pas simplement regardé en terme nominal », a-t-il poursuivi.
Pour François Hollande, « nous sommes le bon élève » de l’Union Européenne.
En février, lors de la présentation de ses prévisions économiques d’hiver, la Commission européenne n’a pas exclu de repousser à 2014 l’objectif d’un déficit à 3% pour la France, sous certains conditions. Cette possibilité sera examinée en mai prochain à la lumière des efforts engagés par l’Hexagone.
Cette année, le déficit public de la France doit atteindre 3,7% du PIB, bien loin donc des 3% imposés par Bruxelles.
François Hollande a également été interrogé sur une éventuelle divergence avec la Chancelière Allemande, concernant le rythme d’assainissement des finances publiques en Europe.
« Nous ne sommes pas rentrés dans la discussion pays par pays. Nous avons pris une orientation générale qui est de faire en sorte que les ajustements budgétaires ne soient pas incompatibles avec les objectifs de croissance », a-t-il répondu.
Le Président a renouvelé ses objectifs concernant l’économie française : « il faut que d‘un côté nous poursuivions sur la trajectoire de retour à l’équilibre de nos comptes publics en 2017 et en même temps que nous n’affaiblissions pas une croissance déjà anémiée compte tenu de la récession en Europe. »