Nouvelles normes pour le nouveau nucléaire japonais
A la suite de la décision du nouveau gouvernement japonais de relancer l’industrie nucléaire nipponne, l’autorité japonaise de régulation du secteur nucléaire devrait mettre en place des normes de sûreté nucléaire drastiques, en tirant les enseignements de l’accident de Fukushima.
Selon le journal japonais Nikkei, l’autorité de sûreté nucléaire serait en train d’établir un durcissement des normes pour l’autorisation de la relance de l’activité des centrales nucléaires.
De nombreux travaux d’infrastructures seraient alors imposés aux exploitants. Le journal cite, « l’installation de nouveaux équipements de refroidissement de secours à distance des réacteurs, la présence de murs de protection plus élevés pour faire face aux tsunamis, et diverses autres améliorations. »
L’objectif de ces mesures étant de rassurer les Japonais quant à l’impossibilité qu’une nouvelle catastrophe de l’ampleur de celle de Fukushima ne se reproduise.
Les pouvoirs de l’organisme de sûreté nucléaire ont été accrus. Il est désormais indépendant du ministère de l’Industrie. Ses conclusions devraient être rendues publiques vers la fin du mois de janvier, avant d’être entérinées lors de l’été 2013.
Le nouveau gouvernement a été élu en décembre, lors des élections Législatives où les Japonais semblent avoir choisi, malgré le traumatisme de Fukushima, de reprendre leur production nucléaire, puisque l’ancien gouvernement voulait que le pays sorte du nucléaire alors que le parti gagnant de Shinzo Abe, le nouveau premier ministre, était clairement plus favorable à la production de ce type d’énergie. Depuis l’interruption de sa production d’énergie nucléaire, le pays à du dépenser énormément d’argent pour l’achat d’hydrocarbures.
Ainsi, selon le Nikkei, l’arrêt des centrales nucléaires couterait au japon des centaines de millions d’euros. Les Japonais ont donc tranché pour un nucléaire plus sécurisé…