Le sous-emploi : nouvelle conséquence de la crise
Une récente étude de l’Insee révèle qu’un actif sur vingt est touché par le sous-emploi. Cette dénomination caractérise un travailleur à temps-partiel souhaitant travailler davantage.
La part d’employés à temps-partiel s’élève à 17,5 % en France, et près de trois-dixième d’entre eux souhaiteraient travailler plus. Ce qui représente 1,5 million d’actifs en situation de sous-emploi. Il s’agit d’une hausse puisque en 2008 on comptait 1,2 million de personne souhaitant augmenter leur temps de travail.
Les femmes sont les plus touchées par ce phénomène, elles représentent deux tiers des cas de sous-emploi. Le risque de se trouver en situation de sous-emploi était 3,5 fois plus important chez les femmes que chez leurs collègues masculins en 2008.
Ce risque est tombé à 2,6 fois en 2010. Cela s’explique en grande partie par la crise et les situations de chômage technique et partiel qui en résultent, les hommes étant plus fragilisés par cette forme d’inemploi.