50 chiffres chocs sur la crise outre-atlantique
Les médias européens n’y consacrent pas vraiment d’espace, tout éco-centrés qu’ils sont sur la crise que traverse actuellement l’Europe, mais du côté de chez l’oncle Sam, l’herbe est loin d’être plus verte – contrairement à la monnaie.
L’expert économique Olivier Berruyer nous gratifie sur son blog de la traduction d’un article anglais hallucinant sur le sujet, paru récemment sur le site The Economic Collapse. On y découvre 50 chiffres à retenir au sujet de l’état de l’économie américaine, dont voici un petit florilège.
A la quarante et unième place de cet étonnant classement, on apprend qu’un américain sur sept dépend de l’aide alimentaire mise en place par l’état, tandis qu’un enfant sur quatre en dépend également. Suivent immédiatement, à la quarantième place, quelques chiffres révélant l’explosion récente de la pauvreté infantile aux États-Unis : « Selon le National Center for Children in Poverty, 36,4% des enfants vivants à Philadelphie vivent dans la pauvreté, 40,1% à Atlanta, 52,6% à Cleveland et 53,6% à Detroit ». Bon nombre de constats de cet ordre figure à ce classement.
Quelques informations inquiétantes apparaissent au sujet du capital de certains américains-cibles. On apprend que les héritiers du fondateur du supermarché américain numéro 1, Wall Mart, possèdent un capital net presque égal à celui des 33% des américains les plus pauvres, tandis que « 37 % des ménages américains de moins de 35 ans possèdent un capital de O$ ou moins ». Car il est bien connu que la vie à crédit est chose courante au pays de la Liberté, un américain sur sept possèderait d’ailleurs plus de dix cartes de crédit, nous signale-t-on.
Les pires chiffres à retenir
Mais là n’est pas le pire, malheureusement. Ce classement est destiné à choquer et il y parvient, à mesure que les chiffres défilent. En seconde place des chiffres les plus étonnants à savoir sur États-Unis figure l’évaluation du pourcentage d’enfants américains vivant en sous le seuil de pauvreté : ils seraient 57%. En tête de ce classement, le pourcentage d’américains considérés comme vivants dans la pauvreté – mais il faut voir ce chiffre pour le croire. En aurez-vous le cœur net ?